Lundi soir: Mariott et carnegie Hall

Lundi soir: 18h ou 19h, nous allons boire un verre dans un endroit magnifique et impressionant, au Mariott, en plein Times square, un restaurant au 49ème étage. Le restaurant est circulaire, avec le centre de la pièce fixe (pour les cuisines et tout ça) tandis que les tables sont installés sur une plate forme qui tourne!! Me demander pas comment les serveurs s'y retrouvent! En tout cas, c'est une expérience assez unique. La vue change à mesure que le temps avance, en trois quart d'heure on a fait presque le tour complet. On voit les immeubles illuminé et l'intérieur des bureaux, on surplombe la ville. Ambiance très agréble et particulière. C'est un peu chic mais pas à outrance. L'ascessuer pour monter ici est en verre transparent et en decendant ça allait tellement vite mais en même temps silencieux, mais j'avais l'impression qu'on allait se scratcher par terre, je voyais le sol se rapprocher à une vitesse!

Ensuite, après ça, on avait pris nos places pour voir un concert de classique qui commençait à 20h, et on est resté tellement admiratif de cette vue qu'on est parti de là à moins 10, fait que là (;-)) on a dû courir un peu parce que le carnegie hall c'était quand même pas mal plus haut. Enfin, après cette course folle dans times square et fort épuisante pour moi (je me sentais physiquement comme après 3  -surement meme 2 je sais plus combien je tenais avant de marcher- tours de terrain de rugby en endurance...)
Bien, nous sommes donc arrivé légèrement en retard, et là le placier à attendu que le morceau soit terminé avant de nous faire entrer sur le balcon le plus en haut, car chaque bruit raisonne hyper à fond là dedans.
Bon, alors coment nous sommes nous retrouvez-là? En résumé, Ivan en tant qu'ingénieur du son disait que le Crnegie Hall était la salle qui a la réputation d'avoir la meilleure accoustique au monde. Alors oui, je me suis dis: Quitte à aller voir un concert de classique une fois dans ma vie, autant que ce soit à New York, et si c'est à New York, autant que ce soit au Carnegie Hall!
En clair c'était aussi impressionnat de voir autant de monde sur une même scène: Un orchestre, et des centaines de choristes. En fait, 3 ou 4 ensembles se sont succédés. En fait c'était beaucoup des chants religieux (genre Osanna ou je sais pas trop quoi) mais ce qui était vraiment impressionant c'était quand la musique s'enflammait eyt que ça devenait musique de film où l'on immagine une scène épique genre des troupes de chevaliers qui s'affrontent. Mais mis à part ça, je me sentais pas vraiment très touché par cette musique, ( je dirais que le gospel à harlem m'a plus parlé et fait ressentir plus de trucs), que là j'ai l'impression que oui c'était impressionnant, mais pas au point de me boulverser telle une révélation quelconque. L'accoustique était parfaite, là, rien à dire.
J'ai aimé aussi observer ce monde qui m'est étranger...je me souviens qu'un fille de 30 ans avec manteau orange fluo et plume, un style plutôt détonnant, est venue s'installer en plein milieu d'un morceau et elle avait de gros sacs plastiques dans ses mains ça faisait vraiment beaucoup de bruit, mais sans gène elle prenait son temps avant de s'installer, et puis ensuite elle a sorti ses petites jumelles pour mieux voir, et elle avait vraiment une allure spéciale. Et puis surtout à la sortie du concert il y avait tous ces gens riches qui semblait surjouer toutes leurs paroles et ça m'a vraiment paru un monde étrange et artificiel à les entendre jaser, toutes ces dames chics entre elles, à aller féliciter le compositeur etc, et puis ça en américain ça rend encore vraiment plus les femmes idiotes ou du moins superficielles, avec leurs grands gestes, leur éclat de rire surjoué je-penche-la-tete-en-arrière-tellement-tu-es-drole-sweetheart-, allez viens ça m'a fait plaisir de te croiser 5 minutes je te prend dans mes bras "OOOOOOOH" bref, l'impression de voir une pièce de théâtre devant mes yeux, ça m'a plutôt fasciné.  Drôle de monde. Même les deux petites filles blondes du compositeur, surtout la plus grande qui devait avoir 8 ans, même elle , habillée en poupée, elle surjouait vraiment toutes ses paroles, voulait parler comme une grande aux amies de sa mère, elle faisait quand meme un peu peste enfant gatée. C'était très étrange ce spectacle sur le trottoir à la sortie. Ca m'a interloquée d'être confrontée à ce monde, comme si, oui, c'est bien une réalité, ces gens-là existent, ils sont devant mes yeux. On vit dans le même monde, quand même. Etrange.